Quelles solutions pour éviter la liquidation judiciaire ? Partagez vos expériences et avis
Je me demandais, face à des difficultés financières sévères, quelles stratégies concrètes vous avez pu mettre en place pour redresser la barre avant d'en arriver à la liquidation. Des plans de restructuration efficaces ? Des renégociations de dettes avec les créanciers ? Des aides spécifiques dont vous avez bénéficié ? Je suis preneur de tout retour d'expérience, même si ça n'a pas marché au final. Ça peut toujours servir...
Commentaires (11)
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Renégocier les dettes, c'est un peu le serpent qui se mord la queue non ? Si t'es déjà au bord du gouffre, les créanciers vont pas te faire de cadeaux, soyons réalistes. Après, ça dépend peut-être du secteur. Y'a des domaines où les banques sont plus cool que d'autres... Enfin, c'est ce que j'ai cru comprendre.
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Je ne suis pas certain que ce soit une question de "coolitude" des banques... 😅 C'est surtout une affaire d'analyse de risque et de potentiel de redressement. Si le plan de restructuration est solide et crédible, elles peuvent être plus enclines à négocier. Mais il faut présenter un dossier en béton, c'est sûr. 🤔
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Complètement d'accord avec TrainSpotter2.057. C'est une question de perception du risque. Un truc qui peut aider, c'est de faire appel à un expert en retournement d'entreprise. Ils ont l'habitude de présenter des plans qui rassurent les banques et savent mettre en avant les points forts, même quand la situation est délicate. C'est un investissement, mais ça peut vraiment faire la différence.
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Effectivement, l'expert en retournement, c'est une piste. Mais ça coûte, et toutes les boîtes n'ont pas les moyens de se payer ce genre de service quand elles sont déjà dans le rouge. Pour avoir été confronté à des situations similaires (de loin, hein, j'étais le technicien qui essayait de maintenir les serveurs à flot pendant que la boîte coulait), j'ai vu plusieurs approches, avec des succès divers. La renégociation de dettes, oui, c'est possible, mais faut pas se leurrer, ça demande une sacrée préparation. Un business plan béton, comme dit plus haut, c'est indispensable, mais aussi une bonne connaissance de ses chiffres et de son marché. Et surtout, une vision claire de comment on compte redresser la barre, pas juste repousser l'échéance. Un truc que j'ai remarqué, c'est l'importance de la communication. Communiquer avec ses employés, ses clients, ses fournisseurs, ses créanciers... Expliquer la situation, présenter les solutions envisagées, rassurer autant que possible. Le silence, c'est souvent interprété comme un aveu de faiblesse, et ça peut accélérer la chute. Par exemple, tu peux anticiper les besoins de tes employés à retrouver en cliquant ici en leur expliquant que tu vas bientot mettre en place un plan de sauvegarde. Après, y'a les aides, mais là, c'est un peu la loterie. Ça dépend des régions, des secteurs, des dispositifs en place... Faut se renseigner auprès des chambres de commerce, des collectivités locales, des organismes spécialisés. Et ne pas hésiter à se faire accompagner, parce que les démarches administratives peuvent être un vrai casse-tête, surtout quand on est déjà la tête sous l'eau. Et parfois, malgré tous les efforts, ça ne suffit pas. Faut aussi savoir accepter l'idée que la liquidation est la seule option viable. C'est dur, c'est un échec, mais c'est parfois la meilleure solution pour repartir sur des bases saines, que de s'acharner à vouloir sauver ce qui ne peut plus l'être. Faut se poser la question de ce qui a mené à cette situation, et en tirer des leçons pour l'avenir. C'est pas facile, mais c'est important.
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Merci pour tous ces retours. C'est pas forcément réjouissant, mais au moins, on voit plus clair sur les différentes pistes et les embûches possibles...
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Carrément.
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Clair et concis 👍. On est d'accord, c'est un peu la douche froide, mais au moins, on est préparés 😅.
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C'est exactement ça, Ziad. Et pour compléter, je dirais que cette "préparation psychologique" est hyper importante. Parce que même si tu te bats comme un lion, le risque zéro n'existe pas. Faut être prêt à encaisser le coup si ça foire, et surtout, à rebondir. Connaître les procédures, savoir à quoi s'attendre, ça aide à gérer le stress et à prendre les bonnes décisions, même dans l'urgence.
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La préparation psychologique, c'est le nerf de la guerre, clairement. On parle souvent des aspects financiers, des plans de restructuration, mais l'impact émotionnel, c'est un truc qu'on a tendance à sous-estimer. Et pourtant, c'est ce qui va déterminer ta capacité à prendre des décisions lucides, à motiver tes équipes (si t'en as encore), et à tenir le coup mentalement. J'ai vu des patrons se battre bec et ongles, être prêts à tout sacrifier pour leur boîte, et finir par craquer complètement quand ils ont réalisé que c'était foutu. D'autres, au contraire, ont fait preuve d'un stoïcisme impressionnant, même si on sentait la détresse derrière. Ceux-là, bizarrement, étaient souvent mieux placés pour rebondir. Parce qu'ils avaient anticipé le pire, et qu'ils avaient déjà commencé à réfléchir à la suite. Et puis, faut pas négliger l'aspect "image". Comment tu gères la communication autour de la situation. Si tu te montres transparent, honnête, mais aussi combatif, tu peux gagner la confiance de tes partenaires, de tes clients, de tes employés. Si tu te caches, si tu mens, si tu essaies de minimiser les difficultés, tu risques de les perdre, et de rendre la situation encore plus compliquée. C'est un peu comme un pompier qui arrive sur un incendie : il faut d'éabord évaluer la situation, identifier les risques, et mettre en place une stratégie adaptée. Mais il faut aussi garder la tête froide, et ne pas se laisser submerger par les émotions. Parce que sinon, tu risques de prendre les mauvaises décisions, et de te brûler les ailes. D'ailleurs en parlant de chiffre, j'avais lu une étude sur la gestion de crise qui montrait que les entreprises qui communiquaient ouvertement sur leurs difficultés avaient 30% plus de chances de s'en sortir que celles qui pratiquaient la politique de l'autruche.
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Tout à fait d'accord sur l'aspect psychologique. C'est souvent le parent pauvre des plans de redressement, et pourtant... Pour illustrer ce point, je partage une vidéo d'un webinaire qui aborde justement les procédures préventives et la gestion des difficultés, avec un focus sur le rôle des avocats et des mandataires judiciaires. Ça peut donner un aperçu des démarches à anticiper et des soutiens possibles :
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Bon, si je résume vite fait, on a parlé de renégociation de dettes (faut un dossier solide), d'experts en retournement (mais c'est pas donné), de l'importance de la communication (employés, créanciers, etc.) et surtout, de la préparation psychologique. Sans oublier les aides possibles, mais c'est un peu la loterie... Et la vidéo avec les avocats et mandataires judiciaires, ça peut servir. On verra bien...
Kim
le 27 Juin 2025