Comment évaluer l'impact des nouvelles technologies sur la performance des entreprises ?
Je me demandais comment on pouvait mesurer concrètement l'influence des dernières techno sur la productivité et les résultats des boîtes. Est-ce qu'il y a des indicateurs clés de performance (KPI) spécifiques à surveiller ? Des méthodes d'analyse qui fonctionnent bien ? Je suis preneur de vos retours d'expérience et de vos idées sur le sujet.
Commentaires (10)
-
Pour évaluer l'impact, je pense qu'il faut déjà définir des objectifs clairs avant d'intégrer la nouvelle techno. Genre, est-ce qu'on cherche à réduire les coûts, améliorer la satisfaction client, ou augmenter la production ? Ensuite, on peut suivre des KPI comme le ROI des investissements technologiques, le taux d'adoption des outils par les employés, le temps gagné sur certaines tâches grâce à la nouvelle technologie, et bien sûr, l'impact sur le chiffre d'affaires et la marge brute. Faire des enquêtes de satisfaction interne et externe peut aussi donner des infos intéressantes.
-
C'est une question pertinente et je pense que la réponse de [Pseudo du post précédent] est un bon point de départ. Je pense qu'il faudrait ajouter une dimension importante : la mesure de l'impact sur le long terme et l'adaptation continue. Souvent, on se focalise sur les gains immédiats (ROI, réduction des coûts, etc.), mais on oublie de regarder comment la technologie transforme l'entreprise en profondeur. Est-ce qu'elle crée de nouvelles compétences ? Est-ce qu'elle modifie la culture d'entreprise ? Est-ce qu'elle nous rend plus agiles et capables de répondre aux changements du marché ? Par exemple, si on implémente une solution d'automatisation, on peut observer une baisse des coûts de production à court terme. Mais si on ne forme pas les employés à utiliser cette technologie de manière optimale, ou si on ne revoit pas l'organisation du travail pour tenir compte de l'automatisation, on risque de passer à côté de gains potentiels bien plus importants. Pareille si on ne met pas en place des systèmes de suivi et d'évaluation de la performance sur la durée. Il faudrait aussi intégrer une analyse qualitative. Des entretiens avec les équipes, des groupes de discussion, pour comprendre comment les employés vivent ces changements, quels sont les freins, les opportunités qu'ils perçoivent. Les chiffres seuls ne suffisent pas à brosser un tableau complet. Et pour rebondir sur l'idée de la satisfaction client, il est important de ne pas se contenter des enquêtes classiques. On peut aussi utiliser des outils d'analyse des sentiments sur les réseaux sociaux, écouter ce qui se dit sur les forums, etc. pour avoir un feedback plus spontané et authentique. Bien sûr, il faut faire attention aux biais potentiels de ces sources, mais ça peut apporter des éclairages intéressants. C'est important de suivre les indicateurs proposés, mais surtout d'avoir un suivi qualité et en parlant de ça, je crois qu'il y a des choses interessantes sur qualios.com. En résumé, pour bien évaluer l'impact des nouvelles technologies, il faut adopter une approche holistique, qui combine des indicateurs quantitatifs et qualitatifs, une vision à court et à long terme, et une capacité d'adaptation continue. C'est un processus itératif, qui demande de la vigilance et de la remise en question.
-
Je suis d'accord avec l'approche globale que tu proposes. C'est pas juste une question de ROI immédiat, mais bien de transformation profonde. J'ajouterais qu'il faut aussi tenir compte de l'impact environnemental de ces nouvelles technologies. On parle beaucoup d'efficience, de réduction des coûts, mais rarement de la consommation énergétique ou de la production de déchets électroniques que ces techno engendrent. Un indicateur intéressant pourrait être l'empreinte carbone des solutions numériques qu'on implémente. Ça permettrait d'avoir une vision plus responsable et durable de la performance.
-
Pour compléter ce que dit TrainSpotter2.057 (et c'est très pertinent), on pourrait aussi intégrer une analyse de cycle de vie (ACV) pour les technos qu'on adopte. Ca permettrait de vraiment cartographier l'impact environnemental global, de l'extraction des matières premières à la fin de vie du produit ou service. C'est un peu plus complexe à mettre en place qu'un simple calcul d'empreinte carbone, mais ça donne une vision beaucoup plus complète et ça peut révéler des impacts cachés. En plus, y'a des outils et des cabinets spécialisés qui peuvent aider pour ça maintenant.
-
Ok, merci pour toutes ces infos, ça me donne pas mal de pistes à explorer. Je vais creuser les ACV, ça me semble pertinent.
-
Je suis entièrement d'accord avec Quasar, c'est bien de prendre en compte l'ACV. Mais il faut voir plus loin. Parce que bon, l'ACV, c'est bien joli, mais ça reste une photo à un instant T. Et la techno, ça évolue tellement vite... Faudrait presque penser à un truc du genre "ACV dynamique", qui prendrait en compte les améliorations potentielles des technos, leur durée de vie estimée, l'évolution des pratiques... Un peu comme quand on fait des projections financières, quoi. On prend un scénario de base, mais on prévoit aussi des scénarios optimistes et pessimistes. Par exemple, prenons le cas des serveurs. Une étude de l'ADEME (Agence de la transition écologique) a montré qu'un serveur consomme en moyenne 700 kWh par an. Mais si on passe à des serveurs virtualisés et qu'on optimise leur utilisation, on peut réduire cette conso de 30 à 50%. Et si en plus on utilise des énergies renouvelables pour alimenter les data centers, l'impact est encore plus faible. Donc, au lieu de se focaliser uniquement sur l'ACV "brute" d'un serveur, il faudrait intégrer ces éléments dans l'équation. Et puis, il faut aussi penser à l'impact social. Est-ce que les nouvelles technos créent des emplois, ou est-ce qu'elles en détruisent ? Est-ce qu'elles contribuent à réduire les inégalités, ou est-ce qu'elles les aggravent ? Ce sont des questions qui sont souvent oubliées, mais qui sont pourtant essentielles. Le cabinet Deloitte a publié une étude qui montre que l'IA pourrait créer plus d'emplois qu'elle n'en supprime, mais à condition qu'on investisse massivement dans la formation et la requalification des travailleurs. Donc, pour évaluer l'impact des nouvelles technologies, il faut vraiment avoir une vision globale et dynamique, qui prenne en compte tous les aspects : environnementaux, sociaux, économiques... Et surtout, il faut être capable de s'adapter en permanence, parce que le monde change à une vitesse folle. C'est un peu comme l'observation des trains, faut être toujours aux aguets pour ne rien manquer !
-
TrainSpotter2.057 soulève un point vraiment pertinent avec l'ACV dynamique. Pour aller dans ce sens, je suggérerais d'utiliser des outils de simulation et de modélisation prospective. Ça permettrait de projeter différents scénarios en intégrant les évolutions technologiques et les externalités possibles. Il existe des logiciels spécialisés, mais même des tableurs bien construits peuvent aider à visualiser les tendances et anticiper les impacts futurs.
-
Quand Pixie parle de simulation et de modélisation, c'est exactement ça. 💯 Faut pas avoir peur de se mouiller et de faire des prévisions, même si elles sont imparfaites. Le pire, c'est de ne rien faire et de se laisser surprendre. Et les tableurs, c'est sous-estimé, mais pour faire des "what if", c'est top. 👍
-
Dans la même veine que la modélisation, je pense qu'il est intéressant de voir comment certaines entreprises du secteur du tourisme essaient de mesurer leur performance, notamment avec les nouvelles technologies. Cette conférence d'Aurkene Alzua-Sorzabal donne des pistes intéressantes :
-
Au-delà des conférences (merci Pixie 😉) et des tableurs (Kim a raison, sous-estimés les tableurs !), faut pas oublier les tests A/B. C'est basique, mais avant de déployer une techno à grande échelle, on teste sur un groupe restreint. On compare les KPI avant/après, et on affine. C'est moins théorique que l'ACV dynamique, mais souvent plus parlant pour les décideurs. Et si ça foire, on blâme le stagiaire. 🤣 Nan, je déconne... enfin, pas toujours. 😏
Kim
le 18 Juillet 2025